Toronto (Ontario) – le 25 juillet 2023 – QC Copper and Gold Inc. (« QC Copper » ou la « Société ») (QCCU : TSXV | QCCUF : OTCQB) a le plaisir d’annoncer les résultats préliminaires de son programme d’essais métallurgiques sur des échantillons du gîte de cuivre-or Opémiska.
Les résultats préliminaires des études métallurgiques en cours indiquent que les taux de récupération du cuivre et de l’or dans la minéralisation du gîte Opémiska devraient être similaires aux taux de récupération historiques enregistrés durant les opérations minières, soit entre 1954 et 1991, et ce, malgré une teneur d’alimentation pour les ressources à ciel ouvert beaucoup plus basse que la teneur moyenne du minerai extrait sous terre, ce qui entraîne généralement des récupérations plus faibles. Les résultats montrent des taux de récupération pour le cuivre entre 94 % et 90 %, et des taux de récupération pour l’or entre 81 % et 73 %, selon le degré de purification. Lors de l’exploitation minière, les taux de récupération étaient de 95 % en moyenne pour le cuivre et d’au moins 80 % mais occasionnellement jusqu’à 90 % pour l’or, dans un concentré à haute teneur en cuivre (25 % à 27 % cuivre) contenant très peu d’éléments délétères. Par ailleurs, le taux de récupération moyen de l’argent pour l’échantillon se situe entre 79 % et 71 %, donc très similaire au taux de récupération de l’or.
« La raison pour laquelle la récupération de l’or est aussi élevée dans le cadre du procédé proposé, qui n’inclut pas de cyanuration, est le fait que l’or se retrouve en grande partie soit sous forme d’inclusions dans la chalcopyrite soit en petits grains attachés à ce minéral, selon notre étude QEMSCAN. Ceci permet à l’or de flotter avec la chalcopyrite dans le cadre du procédé, entraînant des taux de récupération élevés pour l’or et pour l’argent avec très peu d’effort », a déclaré Charles Beaudry, administrateur, vice-président à l’exploration de QC Copper et personne qualifiée tel que défini par le Règlement 43-101.
Détails techniques de l’étude métallurgique d’Opémiska
Dans le cadre de la mise à jour de l’estimation des ressources minérales à venir prochainement, la Société a mandaté SGS pour étudier des échantillons métallurgiques et environnementaux formés de carottes de forage du gîte Opémiska. Le programme métallurgique de la Société a débuté en octobre 2022 et se poursuivra en parallèle au développement d’Opémiska.
Les circuits de flottation du cuivre sont typiquement divisés en deux parties : les cellules de dégrossissage, qui visent à récupérer le maximum de cuivre du minerai, et les cellules de purification, qui visent à éliminer les impuretés pour maximiser la teneur du concentré produit tout en maintenant le taux de récupération au plus haut niveau possible.
Pour cet essai, la performance au dégrossissage a été évaluée avec différentes granulométries de broyage, pour arriver à la conclusion qu’un broyage primaire à 105 microns menait à un temps de broyage plus court tout en produisant de bons taux de récupération. L’essai de dégrossissage a livré d’excellents taux de récupération pour le cuivre, dans l’intervalle entre 96 % et 98 %, avec des teneurs variant entre 4,1 % et 5,9 % cuivre. De plus, les taux de récupération de l’or dans le cadre de cet essai variaient entre 93 % et 96 %.
Quatre échantillons provenant de différentes parties du gîte Opémiska ont été soumis et ont fait l’objet d’une analyse QEMSCAN pour évaluer la granulométrie de libération des minéraux de cuivre et la minéralogie. Cette étude a conclu qu’il n’y avait aucune différence entre les quatre échantillons. Conséquemment, un échantillon composite a été préparé pour le programme d’essais incluant quelques tests de broyage et différents essais de dégrossissage et de purification afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles.
D’autres travaux sont entrepris pour établir les caractéristiques environnementales du minerai, des stériles et des résidus miniers. Les résultats préliminaires n’indiquent pas la présence de préoccupations particulières pour le projet. Toutefois, il est apparent que les roches encaissantes ne présentent pas toutes les mêmes caractéristiques, particulièrement la pyroxénite qui pourrait présenter un comportement différent dans le cadre du bilan acide-base que le gabbro et qui fera donc l’objet d’essais plus poussés. Toutefois, dans l’ensemble, la pyroxénite représente une proportion beaucoup plus petite du gîte que le gabbro.
À propos du complexe de cuivre Opémiska
Le complexe de cuivre Opémiska est adjacent à la ville de Chapais au Québec, dans la région de Chibougamau. Opémiska est également situé dans la ceinture de roches vertes de l’Abitibi, à l’intérieur du territoire visé par le Plan Nord de la province de Québec, qui vise à promouvoir et à financer les infrastructures et le développement de projets de ressources naturelles. La propriété Opémiska dans son ensemble, laquelle inclut l’option d’Ex-In dont il est question dans le présent communiqué, couvre 24 412 hectares et englobe les anciennes mines Springer, Perry, Robitaille et Cooke, qui étaient détenues et ont été exploitées par Falconbridge de 1953 à 1991. Le projet dispose d’excellentes infrastructures sur place, incluant une station électrique et un accès direct à la route 113 et au chemin de fer du CN.
Déclaration de la PQ
Les renseignements techniques contenus dans le présent communiqué ont été révisés et approuvés par Charles Beaudry, P. Geo. et géo., administrateur et vice-président à l’exploration de QC Copper, lequel est une personne qualifiée (« PQ ») tel que défini par le Règlement 43-101 sur l’information concernant les projets miniers.
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